Blog Post


L’empereur des boulevards


au Théâtre Montmartre Galabru

« Tailleur pour dames », « Un fil à la patte », « La Dame de chez Maxim »… Toutes ces pièces, ces vaudevilles enchantent le public depuis plus de cent ans. Mais qui se cache derrière leur auteur, Georges Feydeau ? C’est ce que nous propose de découvrir depuis le 18 septembre et jusqu’au 20 décembre 2020 le Théâtre Montmartre Galabru avec « L’Empereur des boulevards ».

La pièce s’ouvre sur la jeunesse de l’auteur. Celui-ci nous explique que nous allons revivre pendant 1h20 ses succès, ses espoirs, ses défaites, ses déboires dans le Paris de la fin du XIXème siècle. Ainsi, nous pourrons croiser d’illustres personnages comme Sacha Guitry, Sarah Bernhardt ou encore Raimu. Nous déambulerons dans les cafés, les salons privés tant fréquentés par l’auteur qui s’y perdit souvent dans le jeu et l’alcool. Nous découvrirons ses diverses sources d’inspiration, liées généralement à son quotidien. Nous serons émus par son histoire d’amour déchue…   En véritable hommage à l’œuvre de Georges Feydeau, « L’Empereur des boulevards » imite le style de son illustre vaudevilliste. On sourira à voir poindre parfois des répliques extraites de ses plus grands succès. La troupe partage son amour pour le dramaturge et nous le rend plus réel, plus humain, un peu à la manière du « Edmond » d’Alexis Michalik. Plusieurs références à l’auteur de Cyrano parsèment la pièce, recréant la rivalité entre les deux écrivains, ce qui nous a fait beaucoup rire.  Les acteurs retrouvent le plateau avec un plaisir non dissimulé qu’ils transmettent à un public tout aussi heureux. On notera notamment la performance des rôles secondaires comme l’ange de la nuit ou Sarah Bernhardt qui nous ont transportés. Les comédiens changent de rôles à plusieurs reprises pour interpréter en tout 26 personnages ! Certains dévoilent également leurs qualités vocales en interprétant quelques chansons comme « Il m’a fait du pied de cochon, truffé » ou le très émouvant « Je m’en fous » (extrait de la comédie musicale « Cabaret »), le tout accompagné d’une pianiste qui joue tout au long du spectacle (ce qui est très appréciable).  La mise en scène joue sur l’aspect vaudeville de l’histoire et, sans avoir besoin de nombreux effets, permet de signaler les changements de temps et de décors. Les costumes sont en accord avec l’époque. On aurait cependant apprécié d’entrer de façon encore plus infime dans l’intimité de l’auteur et découvrir ses travers de façon plus profonde afin de donner encore plus de panache à cet Empereur.  « L’Empereur des boulevards » ou un moment sympathique de théâtre en famille servi par une troupe très touchante.

La pièce s’ouvre sur la jeunesse de l’auteur. Celui-ci nous explique que nous allons revivre pendant 1h20 ses succès, ses espoirs, ses défaites, ses déboires dans le Paris de la fin du XIXème siècle. Ainsi, nous pourrons croiser d’illustres personnages comme Sacha Guitry, Sarah Bernhardt ou encore Raimu. Nous déambulerons dans les cafés, les salons privés tant fréquentés par l’auteur qui s’y perdit souvent dans le jeu et l’alcool. Nous découvrirons ses diverses sources d’inspiration, liées généralement à son quotidien. Nous serons émus par son histoire d’amour déchue…  

En véritable hommage à l’œuvre de Georges Feydeau, « L’Empereur des boulevards » imite le style de son illustre vaudevilliste. On sourira à voir poindre parfois des répliques extraites de ses plus grands succès. La troupe partage son amour pour le dramaturge et nous le rend plus réel, plus humain, un peu à la manière du « Edmond » d’Alexis Michalik. Plusieurs références à l’auteur de Cyrano parsèment la pièce, recréant la rivalité entre les deux écrivains, ce qui nous a fait beaucoup rire. 

Les acteurs retrouvent le plateau avec un plaisir non dissimulé qu’ils transmettent à un public tout aussi heureux. On notera notamment la performance des rôles secondaires comme l’ange de la nuit ou Sarah Bernhardt qui nous ont transportés. Les comédiens changent de rôles à plusieurs reprises pour interpréter en tout 26 personnages ! Certains dévoilent également leurs qualités vocales en interprétant quelques chansons comme « Il m’a fait du pied de cochon, truffé » ou le très émouvant « Je m’en fous » (extrait de la comédie musicale « Cabaret »), le tout accompagné d’une pianiste qui joue tout au long du spectacle (ce qui est très appréciable). 

La mise en scène joue sur l’aspect vaudeville de l’histoire et, sans avoir besoin de nombreux effets, permet de signaler les changements de temps et de décors. Les costumes sont en accord avec l’époque. On aurait cependant apprécié d’entrer de façon encore plus infime dans l’intimité de l’auteur et découvrir ses travers de façon plus profonde afin de donner encore plus de panache à cet Empereur. 

« L’Empereur des boulevards » ou un moment sympathique de théâtre en famille servi par une troupe très touchante. 

De Olivier Schmidt

Mise en scène : Olivier Schmidt

Avec : Julien Antonini, Florian Dufosse, Julien Hammer, Alexandra Magin, Kévin Maille, Olivier Schmidt, Patrick Tulasne, Séverine Wolff

Durée : 1h20

Tarifs : 22,50€


Théâtre Montmartre Galabru 4, rue de l'Armée-d'Orient 75018 Paris

Le dimanche à 18h30 (relâche du 20 au 29/11)

Jusqu’au 20 décembre 2020

http://theatregalabru.com/lempereur-des-boulevards/


Article : Audrey

29/09/2020

audrey@laruedubac.fr


Share by: