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Vos romans de l'été, les finalistes du prix du livre Cogedim Club 2023

Trois romans à découvrir de toute urgence. Il sont les trois finalistes du prix du livre Cogedim Club 2023. Deux femmes et un homme. À l’issue de la délibération du jury diffusée sur la chaîne YouTube de Cogedim Club, sa présidente Brigitte Fossey annoncera le lauréat en octobre prochain

Il existe de nombreux prix littéraires et parfois on s’y perd. Le Prix du Livre Cogedim Club a été créé en 2020, c’est donc un très jeune prix littéraire. Il est néanmoins  doté de 5.000 euros ! Chaque année, il  récompense un roman ou un récit en langue française sur le thème de la famille et de la transmission.


Cette année, les trois finalistes ne sont pas les plus connus du public mais ils ne sont pas non plus des inconnus. Marie Charrel est journaliste au Monde où elle suit la macroéconomie internationale. Elle a déjà publié 7 ouvrages. Sonia Devillers est également journaliste. Elle présente une émission quotidienne sur France Inter. Ce récit littéraire est son premier livre. François d'Épenoux, a publié quatorze ouvrages dont neuf aux éditions Anne Carrière ; deux ont été adaptés au cinéma : Deux jours à tuer (par Jean Becker en 2008) et Les Papas du dimanche (par Louis Becker en 2012). Le Réveil du cœur, son neuvième livre, a obtenu le Prix Maison de la presse 2014. 


Les romans finalistes ont tous un petit quelque chose et il semble presque impossible de savoir lequel remportera ce prix. Les mangeurs de nuit  de Marie Charrel séduit car, il est  "Un fabuleux roman qui dresse avec justesse le portrait d'une époque et d'une communauté". Les Exportés de Sonia Devillers : "Une histoire qui nous a bouleversés, un récit à la fois humain et bien documenté" disent les membres du club. Enfin, Le Roi-Nu-Pieds de François d’Épenoux. est décrit par les membres du club comme "Un roman très bien écrit, avec une intelligence sur la compréhension des émotions. Une belle découverte".

Les Mangeurs de nuit de Marie Charrel

Éditions de l’Observatoire, janvier 2023


Hannah est une Nisei, une fille d’immigrés japonais. Si son père l’a bercée de contes nippons, elle se sent avant tout canadienne ; alors pourquoi les autres enfants la traitent-ils de « sale jaune » ? Jack, lui, est un creekwalker, il veille sur la forêt et se réfugie dans les légendes autochtones depuis le départ de son frère à la guerre. 

Le jour où l’ermite tombe nez à nez avec un ours blanc au cœur de la Colombie-Britannique, il croit rêver – la créature n’existe que dans les mythes anciens. Pourtant, la jeune femme inconsciente qu’il recueille semble prouver le contraire : marquée des griffes de la bête, Hannah développe d’étranges dons à son réveil. Des années 1920 à l’après-guerre, Marie Charrel brosse le portrait d’une Amérique du Nord où la magie sylvestre s’enchevêtre à la fresque historique. Contes japonais et légendes indigènes se lient dans une fabuleuse ode à la nature et à la fraternité.


Les exportés de Sonia Devillers

Editions Flammarion, août 2022


C’est un récit bouleversant que raconte Sonia Devillers après avoir mené une véritable enquête, qu’elle résume ainsi : « Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961. On pourrait la dire « immigrée » ou « réfugiée ». Mais ce serait ignorer la vérité sur son départ d’un pays dont nul n’était censé pouvoir s’échapper. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont été «exportés ». Telles des marchandises, ils ont été évalués, monnayés,

vendus à l’étranger. Comment, en plein cœur de l’Europe, des êtres humains ont-ils pu faire l’objet d’un tel trafic ? Les archives des services secrets roumains révèlent l’innommable : la situation de ceux que le régime communiste ne nommait pas et que, dans ma famille, on ne nommait plus, les juifs. Moi qui suis née en France, j’ai voulu retourner de l’autre côté du rideau de fer. Comprendre qui nous étions, reconstituer les souvenirs d’une dynastie prestigieuse, la féroce déchéance de membres influents du Parti, le rôle d’un obscur passeur, les brûlures d’un exil forcé. Combler les blancs laissés par mes grands-parents et par un pays tout entier face à son passé. »

Le Roi-Nu-Pieds de François d’Épenoux

Éditions Anne Carrière, janvier 2023


Niels, 25 ans, habite dans une cabane sans eau ni électricité sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il vit de dons et des produits de son potager.

Un été, il débarque à l’improviste dans la maison de vacances familiale, avec sa copine et son chien. Il y a là son père, Éric, sa belle-mère, leur fils et la grand-mère complice. La cohabitation devient vite explosive. Excédé, son père finit par le chasser de la villa à grands coups de «dégage ! ». 


Mais la roue tourne. Deux ans plus tard, Éric se retrouve sans emploi. À bout de forces et endetté jusqu’au cou, il décide de rejoindre le seul être qui ne le jugera pas : son fils, Niels. Père et fils vont peu à peu se réapprivoiser, travailler ensemble sur la ZAD jusqu’au moment où, rattrapé par son passé de publicitaire, Éric propose à Niels de faire de la ZAD une nouvelle marque à destination d’une cible « bobo urbaine CSP+». Niels, horrifié, demande à son père de reprendre la route. Il ne pourra revenir que le jour où il sera, enfin, «désintoxiqué ». Alors, il sera vraiment le bienvenu.

Lequel lirez-vous ? Lequel feriez-vous gagner si l'occasion vous était offerte ?


Aurélie - aurelie@laruedubac.fr - 13/07/2023

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