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N°5 de Chollet
au Théâtre de la Tour Eiffel
Depuis le 1er août et jusqu’au 1er février 2020, Christelle Chollet présente son nouveau spectacle intitulé « N°5 de Chollet » au Théâtre de la Tour Eiffel, après l’avoir créé à la Salle Pleyel en janvier dernier. Elle écumera ensuite les villes de France jusqu’en avril avec notamment un passage à Toulon en version symphonique. 
Lorsque Christelle Chollet monte un nouveau spectacle, c’est toujours un événement. En effet, l’artiste aux multiples talents transporte son public au rythme des chansons qu’elle interprète avec brio et de son humour parfois grinçant. Le rideau s’ouvre sur un immense ghetto blaster diffusant des extraits de titres qui seront interprétés dans le show. Deux musiciens vêtus tels les Blues Brothers, installés à la place des haut-parleurs, apparaissent et le compartiment à cassette s’ouvre découvrant Christelle de dos dans une tenue jaune et noire, des bottines à hauts talons aux pieds, sa chevelure blonde bouclée, interpellant le public « Je sais ce que vous êtes en train de vous dire, c’est Christelle ou c’est Beyonce ». Le ton est alors donné.  Pour son cinquième spectacle, celle qui s’est fait surtout connaître grâce à « L’emPIAFée » où elle reprenait des chansons d’Edith Piaf, a décidé d’être plus rock, à l’image de son morceau d’ouverture « Highway to hell » qu’elle envoie avec une pêche incroyable qui ne la quittera pas jusqu’à la fin du show. Plus rock en effet lorsqu’elle reprend « Vesoul » de Jacques Brel à la manière du « Smells like teen spirit » de Nirvana. Un moment d’exception pour cette fabuleuse interprète qui excelle aussi bien sur « Dis quand reviendras-tu » de Barbara que sur « Respect » d’Aretha Franklin ou encore le splendide « The show must go on » de Queen qui donne des frissons à toute la salle. En effet, Christelle Chollet a cette faculté de réinventer les titres qu’elle reprend par des arrangements modernes et parfaitement exécutés par ses musiciens multi-instrumentistes (du cajon à la guitare, au piano, en passant par le djembe et la basse…) Ensemble, ils nous font parcourir les époques à travers les chansons et c’est avec plaisir que l’artiste égratigne les succès des années 80 en proposant un « merdley », comprendre un medley des chansons « de merde ». Dans un but « thérapeutique », elle propose aux spectateurs de leur interpréter leur chanson de merde. D’abord timide, le public se lâche et Christelle interprète par exemple « Hélène » de Roch Voisine et fait chanter une femme qui lui réclamait « La gitane » de Felix Gray dont elle ne se souvenait pas. Puis, elle imagine ce que seront les titres choisis dans 25 ans, égratignant ainsi « Djadja » d’Aya Nakamora ou « Sapés comme jamais » de Gims ou encore « Il est où le bonheur » de Christophe Maé.  Mais Christelle Chollet, c’est aussi un mélange entre musique et sketches qu’elle manie parfaitement. Ainsi, après avoir ironisé sur le Thermomix en imaginant une recette de sketch féministe, elle évoque ce besoin de facilité que l’on a développé depuis quelques temps. Il faut cuisiner facile, avoir des ouvertures faciles, des meubles qui se construisent facilement mais aussi on peut maintenant chanter facile, grâce à l’autotune, ce logiciel permettant de chanter juste. Elle nous en montre un exemple en reprenant « JCVD » de Jul. Elle y ajoute même une chorégraphie qu’elle fait faire aux spectateurs. Pendant 2h, Christelle Chollet évoque tous les travers de notre société comme lorsqu’elle explique pourquoi elle a pris un chien alors qu’elle voulait offrir une Barbie à sa fille. Elle parle des différents marqueurs de temps comme les chansons bien sûr mais aussi les présidents ou les tics de langage (tels que « je dis ça, je dis rien », « c’est le pompon » ou « voili voilou »). En bonne fille du Sud, elle nous explique l’utilisation du fameux « putain con » à la manière d’une grammairienne. Elle nous surprend avec un numéro de claquettes à en faire pâlir Jean Dujardin dans « The artist ». Elle traverse même la salle pour remercier son public sur « Mes amis, mes amours, mes emmerdes » de Charles Aznavour. Christelle Chollet est une artiste aux mille facettes. A fois piquante et touchante, elle se balade sur scène avec une aisance impressionnante, à la bonne humeur communicative. Elle dit qu’après ce spectacle, elle arrêtera de compter. Nous, en tout cas, on n’arrêtera pas de venir applaudir cette grande dame.

Lorsque Christelle Chollet monte un nouveau spectacle, c’est toujours un événement. En effet, l’artiste aux multiples talents transporte son public au rythme des chansons qu’elle interprète avec brio et de son humour parfois grinçant. Le rideau s’ouvre sur un immense ghetto blaster diffusant des extraits de titres qui seront interprétés dans le show. Deux musiciens vêtus tels les Blues Brothers, installés à la place des haut-parleurs, apparaissent et le compartiment à cassette s’ouvre découvrant Christelle de dos dans une tenue jaune et noire, des bottines à hauts talons aux pieds, sa chevelure blonde bouclée, interpellant le public « Je sais ce que vous êtes en train de vous dire, c’est Christelle ou c’est Beyonce ». Le ton est alors donné. 

Pour son cinquième spectacle, celle qui s’est fait surtout connaître grâce à « L’emPIAFée » où elle reprenait des chansons d’Edith Piaf, a décidé d’être plus rock, à l’image de son morceau d’ouverture « Highway to hell » qu’elle envoie avec une pêche incroyable qui ne la quittera pas jusqu’à la fin du show. Plus rock en effet lorsqu’elle reprend « Vesoul » de Jacques Brel à la manière du « Smells like teen spirit » de Nirvana. Un moment d’exception pour cette fabuleuse interprète qui excelle aussi bien sur « Dis quand reviendras-tu » de Barbara que sur « Respect » d’Aretha Franklin ou encore le splendide « The show must go on » de Queen qui donne des frissons à toute la salle. En effet, Christelle Chollet a cette faculté de réinventer les titres qu’elle reprend par des arrangements modernes et parfaitement exécutés par ses musiciens multi-instrumentistes (du cajon à la guitare, au piano, en passant par le djembe et la basse…)

Ensemble, ils nous font parcourir les époques à travers les chansons et c’est avec plaisir que l’artiste égratigne les succès des années 80 en proposant un « merdley », comprendre un medley des chansons « de merde ». Dans un but « thérapeutique », elle propose aux spectateurs de leur interpréter leur chanson de merde. D’abord timide, le public se lâche et Christelle interprète par exemple « Hélène » de Roch Voisine et fait chanter une femme qui lui réclamait « La gitane » de Felix Gray dont elle ne se souvenait pas. Puis, elle imagine ce que seront les titres choisis dans 25 ans, égratignant ainsi « Djadja » d’Aya Nakamora ou « Sapés comme jamais » de Gims ou encore « Il est où le bonheur » de Christophe Maé. 

Mais Christelle Chollet, c’est aussi un mélange entre musique et sketches qu’elle manie parfaitement. Ainsi, après avoir ironisé sur le Thermomix en imaginant une recette de sketch féministe, elle évoque ce besoin de facilité que l’on a développé depuis quelques temps. Il faut cuisiner facile, avoir des ouvertures faciles, des meubles qui se construisent facilement mais aussi on peut maintenant chanter facile, grâce à l’autotune, ce logiciel permettant de chanter juste. Elle nous en montre un exemple en reprenant « JCVD » de Jul. Elle y ajoute même une chorégraphie qu’elle fait faire aux spectateurs.

Pendant 2h, Christelle Chollet évoque tous les travers de notre société comme lorsqu’elle explique pourquoi elle a pris un chien alors qu’elle voulait offrir une Barbie à sa fille. Elle parle des différents marqueurs de temps comme les chansons bien sûr mais aussi les présidents ou les tics de langage (tels que « je dis ça, je dis rien », « c’est le pompon » ou « voili voilou »). En bonne fille du Sud, elle nous explique l’utilisation du fameux « putain con » à la manière d’une grammairienne. Elle nous surprend avec un numéro de claquettes à en faire pâlir Jean Dujardin dans « The artist ». Elle traverse même la salle pour remercier son public sur « Mes amis, mes amours, mes emmerdes » de Charles Aznavour.

Christelle Chollet est une artiste aux mille facettes. A fois piquante et touchante, elle se balade sur scène avec une aisance impressionnante, à la bonne humeur communicative. Elle dit qu’après ce spectacle, elle arrêtera de compter. Nous, en tout cas, on n’arrêtera pas de venir applaudir cette grande dame. 


Auteur : Christelle Chollet et Rémy Caccia 
Jusqu’au 1er février 2020
Au Théâtre de la Tour Eiffel, 4 square Rapp, 75007 Paris
Tarifs : de 27€ à 39€

Article : Audrey
3/11/2019

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