Un écran avec une projection de l’espace, un overboard, une guitare, les premières notes de « Space Oddity » de David Bowie, c’est ainsi que Cyril Garnier arrive sur scène en « ratant » son entrée pour cause d’extraction d’overboard. D’emblée, il donne le ton et nous raconte diverses anecdotes d’astronautes comme Neil Amstrong ayant eux-mêmes dû quitter leur vaisseau en vol. L’humoriste revisitera alors sa vie en la mêlant à celle des célèbres pilotes qui ont mené la conquête de l’Espace. En effet, enfant, Cyril Garnier découvre que son père est au ciel et se passionne pour tout cela afin de pouvoir le retrouver. 

Le public présent dans la salle est composé de parents bien sûr mais de quelques enfants car ce spectacle a une réelle visée pédagogique. L’artiste revient sur les plus grands moments de la découverte du cosmos par l’Homme. On se laisse prendre au jeu de ces récits racontés de telle manière qu’on est tenu en haleine. Photos et vidéos à l’appui, Cyril Garnier revient sur la guerre froide, les diverses missions Apollo et leurs difficultés, les innovations qu’ont permis toutes ces expéditions… C’est passionnant et on en redemande. 

Car l’artiste en profite pour se dévoiler et nous raconter sa vie, ses déboires, ses réussites : de son amour pour l’astronomie au forum des métiers du collège qui brisa son rêve, en passant par ses succès en tant qu’humoriste puis comédien et à la naissance de ses filles. Les étoiles ont toujours fait partie intégrante de son parcours et il a même failli réaliser son rêve de partir dans l’espace par un jeu concours pour lequel il avait été sélectionné grâce aux votes du public de son duo d’humour. On découvre un artiste touchant, plein de résilience et de volonté. Il démontre ainsi qu’il ne faut pas cesser de croire en ses rêves car, même si le chemin n’est pas celui qu’on croyait tout tracé, il nous pousse vers ce qui nous correspond et nous rendra heureux. 

Avec « J’aurais voulu être astronaute », Cyril Garnier nous embarque avec lui dans l’Espace pour notre plus grand plaisir. N’hésitez pas à le suivre.