L’exposition propose des œuvres qui traversent l’Histoire : de l’antiquité à l’art contemporains, les peintures, les sculptures, les photographies, la littérature, la poésie ainsi que les vidéos cinématographiques se côtoient et se succèdent dans une promenade en quinze séquences chronologiques et thématiques.
Des œuvres extrêmement célèbres d’artistes qu’on ne présente plus (Matisse, Van Gogh, le Douanier Rousseau, Dali, Picasso, Giacometti, Arman, pour ne citer qu’eux) viennent mettre en lumière des œuvres moins connues mais qui méritent tout autant d’être vues et appréciées (ou dépréciées).
Le Louvre n’a pas pour habitude d’accueillir ce genre d’exposition sous l’aile Napoléon (d’ailleurs l’exposition commence sous la pyramide avec l’œuvre monumentale de l’artiste camerounais Barthélémy Toguo, Le Piliers des migrants disparus).
La commissaire d’exposition (Laurence Bertrand Dorléac) a effectué un travail chronologique et thématique remarquable. Elle nous plonge dans différent univers aux noms de séquences qui nous parlent à tous immédiatement (Les objets de la croyance, Emancipation, Vanité, Dans leur solitude, Choses humaines, La vie Simple…). Les œuvres sont magnifiquement mises en lumière et peut facilement choisir de s’y attarder (ou de les ignorer).
L’exposition est déroutante. Le visiteur a l’impression d’être au Louvre et de le quitter parfois. Les dernières séquences le plongeront définitivement au centre Georges Pompidou, un choix osé, peu habituel pour le Louvre qui ravira ou décevra. Cependant, l’exposition satisfera tous les amateurs d’art car, elle couvre toutes les époques et toutes les formes d’art.